QUAND MON FRERE NE PLEURAIT PAS…

My older brother George was a bully, bottling up his tenderness. His scorn for me ended up in a “Hate your Sister Club.” When our family Springer Spaniel died I cried for a week, inconsolable. One day a stray, skinny mutt followed George home and clung to him for two weeks. George was ecstatic, a true love. Then George came home one day and announced, stoically, “Danny died.” Sitting on the porch concrete wall, I could not believe him. “He did not, he did not,” I repeated like a taunt. What ailed me? Was it true disbelief? Or was I instinctively provoking his ‘inner belly of vulnerability’? He couldn’t take it. He gave me such a punch I fell backward off the wall into the bushes behind. Catching my breath in the leaf litter, I realized Danny had indeed died. It is often hard to read other’s emotions.

Mon frère aîné George m’a beaucoup intimidé, masquant sa tendresse. Son dédain l’a poussé à créer un “Club de Dépit pour les Soeurs.” Quand notre épagneul Springer est mort J’ai pleuré toute une semaine, inconsolable. Un jour un cabot errant et maigre a suivi George à la maison et il s’est accroché à lui pendant 2 semaines. George était extasié avec ce fidèle. Mais peu après George est rentré en annonçant avec stoicisme, “Danny est mort.” M’asseyant sur le petit mur concret des marches à notre maison, je ne pouvais pas le croire. “Pas vrai, pas vrai,” j’ai répété, le provoquant. Qu’est-ce que j’avais? Etait-ce une vraie incrédulité? Ou voulais-je exposer sa vulnérabilité cachée? George, furieux, m’a donné un coup de poing si fort que je suis tombée dans les buissons derrière moi. Là, dans les feuilles mortes, j’ai réalisé que Danny avait vraiment expiré. On a de la peine à “lire” les émotions d’autrui.